"Chacun de vos mots sont reçus comme un trésor..."

29 juin 2010

"Maïlys"
Huile sur toile - 50 x 50 cm

"Bonjour ! Il est grand temps que Martine-Alison se remette au travail ! A la dollhouse son chevalet et ses pinceaux l'attendaient... et je soupçonne chez elle un besoin existentiel de peindre.

Il y a seulement quelques heures qu'elle est rentrée, le soleil est haut dans le ciel, il fait très chaud, trop chaud pour peindre dans la dollhouse. Elle a installé un très ancien chevalet sous le tilleul ainsi qu'une petite table pour sa palette.
Elle exaltait de bonheur face à sa toile. Cette toile qui a beaucoup voyagé et qu'elle pensait pouvoir peindre chez son amie Susan lors de son séjour. Elle l'avait entrepris, mais sans sa fameuse palette et son propre matériel, elle ne parvenait pas à mener à bien son accomplissement et à se sentir bien. Aussi elle avait préféré la mettre en attente. Aujourd'hui elle est heureuse de redémarrer avec elle.

Ce serait méconnaître Martine-Alison si j'affirmais que tout est très facile, qu'il lui suffisait de se poser devant sa toile pour que la magie opère !
Je sais qu'elle peut ralentir, décélérer de créer et de peindre, mais elle n'aime pas arrêter en totalité. La peinture est une nourriture indispensable pour son équilibre.
Elle redoute toujours, après une certaine interruption, une incapacité à créer.
Aujourd'hui, je vous rassure, Martine-Alison a retrouvé avec jubilation la justesse de ses gestes et c'est avec enchantement que je vous ferai découvrir dans une prochaine publication l'évolution de son travail.

En attendant, je vous présente "Maïlys" que Martine-Alison a peint il y a déjà quelques années.
Cette toile est allée rejoindre deux de ses "soeurs", Garance et Odalisque aux fleurs.
Avez-vous remarqué qu'aucun de mes congénères apparaissait sur cette peinture ? Je crois que sur celle qu'elle réalise en ce moment aussi ! Vais-je l'excuser ?...
Aujourd'hui, je vous souhaite autant de bonheur à peindre que Martine-Alison en éprouve... Je vous dis bye."
Léo, le toucan.